Deuxième session:
Huit sessions, du 1 mai 1551 au 28 avril 1552.
Charles Quint force ses États protestants à dépêcher des représentants au concile. Seuls les ducs de Saxe et de Wurtemberg, l’électeur de Brandebourg et la ville de Strasbourg s’y plient. Sitôt arrivés, les ambassadeurs protestants posent leurs conditions, qui sont rejetées par le concile qui, au contraire, réaffirme le dogme de la transsubstantiation. Parallèlement, les Pères espagnols et la papauté s’opposent sur la réforme disciplinaire des clercs.
Les discussions portèrent sur l’Eucharistie, la pénitence, l’extrême-onction, et sur des questions juridiques, sans oublier toutefois, de jeter l’anathème contre les thèses de Zwingli et de Luther.[1]

Le nombre de votants n’a pas dépassé les 65 pendant cette deuxième session.
[1] Textes et décrets du concile: http://lesbonstextes.awardspace.com/trentetabledeschapitres.htm
[1] La ligue de Smalkalde est une union militaire au sein de l’Empire romain germanique de Charles Quint, formée en 1531, par des princes protestants allemands du Nord dirigés par Philippe de Hesse, puis l’Électeur Jean-Frédéric de Saxe. Ces princes ont besoin d’appuis supplémentaires. La ligue demande alors l’aide du grand rival de l’Empereur, le roi de France François Ier, puis Henri II